Avec un mot d’ordre très rassembleur #Besoin de chacun, l’Agence de la biomédecine espère convaincre le plus grand nombre de s’inscrire pour enrichir la base de donneurs français.

La moelle osseuse est une substance présente dans tous nos os, responsable de la formation de nos cellules sanguines. Elle est donc indispensable à la vie et son dysfonctionnement est à l’origine de maladies graves du sang, comme les leucémies. La greffe de moelle osseuse est parfois l’ultime espoir de guérison pour ces patients.

Le don de moelle osseuse est totalement anonyme. Il repose sur la compatibilité entre donneur et receveur, raison pour laquelle il faut enrichir de manière qualitative le registre français grâce à des profils variés. Chaque individu possède son propre profil génétique et il doit y avoir une compatibilité la plus proche possible entre les cellules du donneur et celles du greffé pour espérer une prise de greffe la plus efficace possible. Dans 80 % des cas, le don se fait par prélèvement sanguin : équivalent à un don de plaquettes, il dure entre 3 et 4 heures et le donneur peut parfaitement s’occuper en regardant une série, écouter de la musique, lire un livre. L’autre moyen de prélèvement se fait directement dans les os du bassin, sous anesthésie. Le délai médian entre l’inscription et le don est de 8 ans. Certains donneurs ne seront jamais appelés car jamais identifiés comme compatibles avec un patient.

Les conditions pour devenir donneur : 
• Être en parfaite santé
• Être âgé de 18 à 35 ans
• Se rendre sur www.dondemoelleosseuse.fr  pour répondre à un questionnaire médical et effectuer un prélèvement biologique qui déterminera la carte d’identité biologique du futur donneur

Le registre des donneurs français est à la recherche de profils précis en priorité : des jeunes et des hommes. En effet, les greffons prélevés sur des personnes jeunes sont plus riches en cellules souches, et donc idéaux pour une prise de greffe plus rapide pour les patients. Les femmes peuvent être donneuses mais compte-tenu de facteurs immunologiques, les hommes sont recherchés en priorité. 

Les anticorps développés naturellement par les femmes lors d’une grossesse (même si elle n’est pas menée à terme) complexifient les suites de la greffe pour le receveur. Les hommes étant dépourvus de ces anticorps, leurs cellules favorisent les chances de réussite de la greffe.