Le 19 juin, c'est la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, une maladie du sang génétique et invisible qui touche en majorité les populations originaires des Antilles et de l’Afrique Subsaharienne. Très répandue, elle concerne environ 300 000 naissances* par an dans le monde (*OMS). Elle reste néanmoins encore très méconnue du grand public.
La drépanocytose
La drépanocytose est une maladie qui est altère la fonction de l’hémoglobine, principale protéine du globule rouge. Elle entraîne des épisodes de crises très douloureuses et des complications graves, variables selon les patients.
Pour traiter certains symptômes de cette maladie, les patients ont besoin de transfusions régulières de globules rouges. Pour les soigner au mieux et leur faire bénéficier des transfusions sanguines dont ils ont besoin, il est nécessaire de trouver des donneurs de sang ayant les mêmes caractéristiques sanguines, qui seront plus fréquentes chez des personnes ayant les mêmes origines.
Les donneurs de sang doivent donc refléter cette diversité. Plus il y a de donneurs de sang issus de toutes les origines, plus les patients peuvent bénéficier d’une transfusion la plus proche de leurs caractéristiques sanguines. Cette compatibilité est essentielle pour que la transfusion soit efficace et éviter les complications graves.
Les liens du sang
Ils ne se connaissaient pas mais partagent un point en commun : le don de sang. Elodie a la drépanocytose. Pour vivre normalement, elle est transfusée régulièrement depuis toute petite. Jonathan, sensibilisé par sa famille, donne son sang régulièrement : " C’est un acte citoyen. En aidant les autres, on apprend à s'aider aussi soi-même ». Il est également bénévole et engagé au sein de l'APIPD, une association qui lutte au quotidien pour informer le public autour de cette maladie.
Découvrez leur beau témoignage !
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